Le mot ratafia apparaît vers 1675 et correspond à tout breuvage que l'on boit en ratifiant un traité ou un contrat. Son mode de fabrication est décrit dans de nombreux ouvrages, en particulier dans celui de Demachy intitulé Art du distillateur liquoriste paru en 1775. A l'époque le Ratafia de Bourgogne est déjà composé d'un mélange de moût de raisin, récolté dans sa zone géographique d'appellation, qui subit un mutage avec une Fine ou un Marc de Bourgogne, Joseph Cartron a choisi le Chardonnay bourguignon pour le moût, choix opéré à l'issue de divers essais et recherches.
En effet, ce cépage, caractéristique des vins blancs bourguignons, allié à une subtile Fine de Bourgogne et à la note légèrement boisée du vieillissement en fût ancien, donne toute sa simplicité au Ratafia de Bourgogne Joseph Cartron et lui permet de développer un fort caractère aromatique et une agréable onctuosité